Cours Nv. 3 N°1 - Sortilèges de Transfert Niveau Post-BUSE

C'est sous les cris perçants d'un jeune Dirico mâle que Minerva McGonagall entra dans la Classe de Métamorphose. Le professeur avait fait l'acquisition de cet oiseau de malheur par des moyens qu'elle gardait pour elle, quelques jours auparavant, afin de faire une démonstration de ses surprenants pouvoirs aux élèves de son cours suivant. Le volatile lançait de tels cris qu'on aurait cru qu'il eut été sous l'emprise du Sortilège de Torture. Agaçée par ce trouble-fête sans cervelle, Minerva leva sa baguette nonchalament, et envoya un sortilège de Mutisme droit sur la créature. Le calme rétablit, elle alla se placer derrière son bureau, réfléchissant aux derniers détails de son prochain cours.

Le professeur agita sa baguette, et un saut rempli de pierres de la taille d'un lapin-nain, posé sur le sol auprès d'un mur, vint se positionner à côté d'un pied de son bureau. Le matériel pour la leçon de pratique du jour était prêt. Puis, pensant à la première partie de son cours, la théorie, Minerva sortit d'un tiroir des notes inscrites sur de vieux parchemins abîmés, qu'elle déposa à côté d'elle, sur le bureau. Regardant l'horloge suspendue sur une cage à proximité, elle se dit qu'il lui restait le temps avant que ses élèves n'arrivent de revoir ses parchemins.

Elle prit la première feuille du paquet, et la parcourut du regard, sans doute qu'elle connaissait tout cela sur le bout des doigts. Feuilletant le restant du paquet, elle s'arrêta sur un bout de parchemin intitulé 'Transferts Inter-Espèces'. Après avoir replacé ses lunettes sur le bout de son nez, elle commença à lire les quelques paragraphes qui constituaient le chapitre. Puis les minutes passèrent, et Minerva entendit du bruit derrière la porte, puis des petits toquements. D'un coup de baguette, elle ouvrit la porte et lança à la volée :

'Entrez, je vous prie.'

[HJ : Un nouveau paragraphe a été ajouté au règlement, vous êtes priés de le lire avant tout ]

Frey entra et constata avec une très légère surprise qu'il était le premier arrivé dans la salle. Cela l'étonnait car, bien qu'étant un élève sérieux, il trouvait toujours le moyen d'arriver dans les derniers... Mais la surprise était bonne.

Il entra donc dans la salle, un grand sourire au lèvres, et salua son professeur de métamorphose.



De bonne humeur -la métamorphose c'était toujours intéressant- le jeune Suédois gagna une table du troisième rang face au bureau et s'y assis. Sa baguette posée bien en évidence sur son pupitre, son livre de métamorphose juste à côté, il attendit patiemment que d'autre élèves se manifestent, repassant mentalement les connaissances qu'il avait pu acquérir durant les six premières années de sa scolarité... Ca pouvait toujours servir, pas vrai?

[HJ: Un peu court, mais ça ira mieux après^^]

__'Aller, une tonne de devoirs en plus...'
__Harry quitta la classe de Sortilèges en compagnie de Ron et Hermione, au milieu d'un groupe de première année assez dispersés. Leur cours suivant se situait un étage plus bas, dans la classe de Métamorphose. Après quelques tours et détours à travers les escaliers et les couloirs, les trois Gryffondors arrivèrent à la Cour de Métamorphose, d'où ils accédèrent à leur salle de classe.
__La porte de la salle était déjà ouverte, sûrement qu'ils n'étaient pas les premiers élèves à arriver. En effet, lorsqu'il regarda dans la pièce, il put apercevoir un Gryffondor déjà installé, au troisième rang. Puis, il salua d'une voix clair le professeur McGonagall, qui était en train de lire un parchemin.
__'Bonjour, professeur.'
__S'avançant vers une table assez éloignée du bureau du professeur, Harry invita Ron et Hermione à s'asseoir à côté de lui. Le jeune Gryffondor posa son sac sur la table, en sortit son Manuel de métamorphose avancé, et un bout de parchemin, accompagné d'une plume couleur charbon, et disposa tout son matériel sur la table. Puis il tira sa baguette de l'intérieur de sa robe, et la mit à côté du livre de cours.
__Puis, se tournant vers Ron, il murmura :
__'Je me demande qu'est-ce qu'elle nous a encore trouvé à faire aujourd'hui...'
__Repensant à tous ces cours passés, Harry sourit. Il était vrai que transformer un hérisson en pelote d'épingle n'était pas très passionant, mais lorsqu'il s'agissait de faire disparaître des animaux ou des objets, l'intérêt augmentait vite.

Hermione poussa un cri étouffé lorsque des élèves de première année lui passèrent devant, coupant son chemin dans une tempête de cris et de rires. Elle les réprimanda brièvement puis se tourna vers Ron qui restait passif malgré le poste qu'on lui avait assigné. La jeune fille lui jeta un regard noir mais ne put s'empêcher de penser à ses premières années à Poudlard... Son premier jour à Poudlard avait définitivement changé sa vie. Elle avait découvert un autre monde et rencontré ses deux meilleurs amis.

Hermione ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel lorsque Ron et Harry se plaignirent des nouveaux devoirs qu'il allaient devoir rendre. Lorsque le trio arriva à la porte de la salle, quelques minutes plus tard, ils constatèrent qu'un seul élève seulement avait prit place. Elle salua franchement son professeur de métamorphose, Minerva Mc Gonagall, puis suivit Harry dans le fond de la salle. Après s'être installée à ses côtés, le sortit de son sac en toile son manuel scolaire, une plume grisâtre, un encrier noir et sa baguette de bois de vigne. Avec horreur, elle s'aperçut qu'elle n'avait plus aucun parchemin vierge. Elle se tourna alors vers Harry.

Hermione: Hum... Harry, peux tu me prêter un parchemin s'il te plaît?

Elle le lui avait demandé sur un ton un peu gêné, exaspérée par cet oubli de sa part.

Harry: Je me demande qu'est-ce qu'elle nous a encore trouvé à faire aujourd'hui...

Hermione poussa un petit soupir. Elle avait toujours été attirée par la métamorphose, peut être parce qu'elle venait d'un milieu moldu, ainsi elle s'émerveillait toujours devant les prodiges que la magie pouvait accomplir...

Hermione: Quoi qu'il en soit, j'ai hâte que ça commence!

Ron marchait en compagnie de ses deux meilleurs amis, pour se rendre à leur prochain cours. Il ne faisait pas preuve d'enthousiasme, et pourtant, il aimait bien la métamorphose. Il aurait de loin préféré traîner sous un arbre, dans le parc. C'était tellement plus agréable que le bruit des plumes sur les parchemins. Heureusement, ils ne se rendaient en cours de Potions, auquel cas Ron aurait était fortement tenté par une des boites à flegme des jumeaux.

Il regarda d'un air morne des premières années se bousculer autours d'eux. Il se souvenait de ses premiers jours à l'école, de son émerveillement pour à peu près tout, et sa motivation en ce qui concernait les cours. Au bout de six ans, certaines choses avaient changé, même s'il était toujours content d'être à la rentrée. Il haussa un sourcil lorsqu'Hermione lui lança un regard couroucé. Il ne comprit tout d'abord pas la raison d'un tel comportement, avant de se rappeler qu'il était un préfet, tout comme elle. Mais ce n'était pas vraiment son truc de réprimander les autres. Il haussa les épaules. Il n'avait pas vraiment envie de refroid ces petits qui avaient tant d'énergie.

Le jeune Gryffondor approuva vigoureusement lorsque Harry se plaignit en ce qui concernait la tonne de devoir qu'ils avaient. Il ne remarqua pas la réaction d'Hermione, mais il pouvait sans soucis l'imaginer. Hermione était une folle du travail, elle passait plus de temps à la bibliothèque que dans son lit. Ron, lui, préférait se laisser vivre, et tout faire à la dernière minute, avec Harry, et l'aide de son amie, bien entendu. Car sans elle, ils ne pourraient pas se permettre ce genre de choses.

Il salua d'un air un peu éteint le professeur, et se laissa tomber à côté de Harry. Il sortit ses affaires d'un air nonchalant, et les éparpilla devant lui. Il n'était pas des plus organisé, mais il parvenait à travailler, et c'était le principal, selon lui. Il déboucha son encrier, et essuya les quelques gouttes d'encre qui étaient venues consteller son nez. Il se tourna vers Hermione, surpris qu'elle n'ai pas toutes ses affaires. Ca ne lui arrivait que très rarement, et elle devait s'en vouloir profondément. Il hésita à lui faire une remarque, mais il songea au dernier moment qu'elle risquait d'être déja assez énervée comme ça. Il n'avait pas envie de déclancher une dispute alors que le cours n'avait même pas encore commencé.

-Je suis d'accord, plus vite ça commence, et plus vite ce sera fini...

Il avait veillé à ne pas parler trop fort, de peur que le professeur ne l'entende. Il n'avait aucune envie d'aller en retenue. Cependant, ce qu'il avait dit n'était pas vraiment ce qu'il pensait. Il aimait bien la métamorphose, bien qu'il n'y excella pas. Il trouvait que c'était un sujet intéressant, bien qu'un peu trop complexe.

[Vu que la prof ne réponds pas ><]

Frey, une fois installé, vit entrer trois autre Gryffondor: Harry Potter et ses deux amis, Ronald Weasley (qui semblait plus grand chaque fois qu'il le voyait) et Hermionne Grager (alias, soyons honnête, la Bibliothèque ambulante). Frey n'avait jamais eu l'occasion de discuter avec eux, bien qu'il eut fait connaissance avec la petit soeur de Weasley un peu plus tôt.
Ils semblaient sympathique, et soudés.

Enfin, pour l'heure, Granger semblait être la seule de bonne humeur (mis à part le fait qu'elle n'avait pas de parchemin, fait assez rarissime, quand même...) les deux autre pestaient, peu heureux de ce cours.

Peu après eux, une Serpentard entra. La tête (couverte de cheveux rose vifs) rentrée dans les épaules, elle s'installa le plus discrètement possible. Frey reconnu alors Abigail, avec qui il avait déjà discuté.
Avec un sourire, il se décala de quelques table pour s'assoir à la place à côté d'elle.

"Hey, salut!"

La présence des autres Gryffondors ne le dérangeait pas, au contraire. De toute façon, il n'allait pas faire comme si Abi n'existait pas, pas vrai? C'aurait été se comporter comme le pire des Serpentards.

Elle fouillait dans son sac, posé par terre, à la recherche d’un quelconque truc à sortir, histoire de se distraire pendant que le professeur Macgonagall préparait son cours. Elle n’avait franchement aucune envie de rester là, les bras croisés, à regarder les autres en train de discuter. Pourvu qu’un Serpentard rentre dans la pièce, pour apaiser le malaise que Abigail ressentait. « Hey, salut ! » Elle entendit une voix familière à ses oreilles, peut-être un Serpentard ? Elle releva un peu trop vite la tête pour voir qui était là, et se cogna légèrement au bureau. Elle gémit de douleur, légèrement, et tourna la tête vers le nouvel arrivant, en se massant le crâne. Ce n’était pas un Serpentard, c’était ce Frey. Elle écarquilla grands les yeux et se tourna automatiquement vers les autres Gryffondors, d’un air plutôt gêné.

- Oh, Frey. Euh…

Toujours se massant le sommet du crâne quelque peu endolori, elle ne tint pas compte du ridicule de sa situation. Elle était comme toute seule entourée de Gryffondors, elle venait de se payer le bas de son bureau en se relevant, et un de ces Gryffondors vint la voir. Elle hocha la tête et montra du pouce par-dessus son épaule Harry Potter, Ronald Weasley, et Hermione Granger.

- Tu sais tu n’es pas obligé de venir ! Tes amis risquent de ne pas vraiment bien le prendre, le fait que tu côtoies une Serpentard, mais c’est pas grave tu sais, je peux comprendre.

Cela dit elle n’était pas si logique. Il était venu pour lui dire bonjour, peut-être. Mais il s’était pourtant bien installé à sa table. Donc, par déduction, il devait être d’accord pour se montrer amical et nier toute différence entre les deux maisons. Elle fronça les sourcils, tandis qu’elle comprenait peu à peu que ce qu’elle venait de dire n’avaient aucuns sens lorsqu’on regardait de plus près la situation présente.

-…Euh, c’est un peu débile, ce que je raconte.

En réalité elle se souciait beaucoup plus de l’avis des autres, de leur jugement. Elle avait plus peur qu’il se fasse renier pour un histoire de camaraderie avec la maison la plus détestée de tout le collège de Poudlard. Et peut-être, aussi, en son fort intérieur, elle avait peur que les Serpentards surgissent dans la salle de cours. À tout les coups, elle, subiraient les représailles. Elle haussa les épaules et décida de n’en avoir rien à faire.