Hermione s'était levé tôt, ce qui était une habitude pour elle. Pour elle, le temps était précieux, et c'était pour cette raison qu'elle ne souhaitait pas perdre une minute chaque jour. Silencieusement, elle avait descendu l'escalier de bois en colimaçon qui descendait dans la salle commune des Gryffondors. Le soleil s'était levée une ou deux heures plus tôt, elle ne fut donc pas surprise de trouver une pièce complètement vide. Sur les tables rondes de la pièce, des parchemins mi-griffonnés reposaient. Près de la cheminée, Hermione aperçut une boite de chocolats dépourvu de son contenu. Sans s'attarder plus longtemps, elle poussa la lourde porte de la salle et se jeta dans les couloirs de Poudlard. Les maigres rayons du soleil d'automne perçait les fenêtre du château, colorant par endroits la peau de la jeune fille d'une lueur dorée.
Au rez de chaussez, elle trouva les deux gigantesques portes de la grande salles bées. Le professeur Binns se trouvait déjà à la table des professeurs. Un sourire furtif s'afficha sur le visage de la jeune fille. Elle appréciait assez ce fantôme qui rejetait l'idée d'être mort des années plus tôt! Ces cours étaient d'un ennui total. Et malgré le fait qu'Hermione savait déjà presque tout ce qu'il racontait de sa voix morne, elle s'acharnait toujours à prendre notes de ses leçons!
Lorsqu'elle eut fini son petit déjeuner, des dizaines d'élèves s'étaient déjà attablés. Mais pas Harry et Ron! Ah, ces deux-là ne changeraient jamais... Après avoir repris quelques premières années qui se lançaient des cuillères de confiture au visage, car elle prenait toujours son poste de préfète très à coeur, elle sortit précipitamment de la pièce.
Sa montre l'informa qu'il lui restait une petite heure avant son premier cours. Fidèle à ses "principes", elle se dirigea vers la bibliothèque de l'école. Elle aimait se plonger dans l'univers des livres. Et puis comme son ascendance était moldue, elle en apprenait toujours plus sur le monde de la sorcellerie! Sous l'oeil méfiant de Madame Pince, Hermione se jeta sur la première étagère qui lui vint sous la main et en tira un épais volume jauni.